Nous sommes très heureux d’accueillir Elodie Espy qui a rejoint l’équipe administrative de VIVRE AUX ÉCLATS en juin 2023 en tant que chargée de communication et d’administration.  Nous en avons profité pour lui poser quelques questions.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai 34 ans et suis originaire de Clermont-Ferrand, une région que j’affectionne particulièrement pour ses volcans et ses nombreux lacs. Mes centres d’intérêts sont multiples : la danse, le tatouage, le tarot de Marseille, la cuisine, les sorties en pleine nature. Cependant, c’est surtout dans le domaine artistique que je m’épanouis. Passionnée par le monde de l’édition, la typographie ou encore la photo argentique, j’ai étudié le design graphique aux Beaux-Arts de Valence, et pendant 8 ans, j’ai travaillé pour une créatrice de bijoux lyonnaise.

La naissance de mes jumeau/elle m’a permis de faire une petite pause professionnelle et de réfléchir à un nouveau projet. Plus que jamais, j’ai eu envie d’intégrer le milieu associatif, de trouver ma place dans un domaine où je me sente utile.
J’ai tout de suite adhéré au projet de VIVRE AUX ECLATS, sensible aux valeurs artistiques et humaines de l’association et à ses missions. C’est donc avec motivation et joie que j’ai rejoint l’équipe en tant que chargée de communication et d’administration.

Comment s’est passé ce premier mois à VIVRE AUX ECLATS ?

En intégrant l’association, j’ai découvert une équipe incroyablement bienveillante, soudée, investie.

Je suis arrivée à VIVRE AUX ECLATS à une période charnière : l’élaboration du nouveau projet associatif. Accompagnée par LA BELLE OUVRAGE, toute l’équipe de VIVRE AUX ECLATS s’est réunie pour deux jours de workshop intensif ! Collectivement, nous avons récolté et retranscrit tous les évènements qui ont marqué l’histoire de l’association depuis sa création jusqu’à aujourd’hui. Ce fut pour moi l’occasion de découvrir toute l’histoire (et toutes les histoires) de cette association racontées par les différentes personnes qui la construisent, la font vivre et la représentent.

Afin de m’imprégner de l’ADN de VIVRE AUX ECLATS, j’ai réalisé deux premières observations en établissements de soins. Une étape indispensable pour appréhender le métier de clown hospitalier dans toute sa diversité et sa spécificité.

C’est d’abord à l’Hôpital Femme Mère Enfant à Bron, en service pédiatrie, que j’ai accompagné Gustina et Zoé dans leur tournée acrobatique et musicale « Tourbillons Clowns ». De couloir en couloir, elles ont busculé le calme des services pour le bonheur de tous. De chambre en chambre, elles ont fait naître des sourires sur les visages des enfants, parents, soignants, improvisant à partir d’un langage commun et en s’adaptant à chaque personne et situation rencontrées.

Puis c’est avec Bertille et Gustina, auprès des personnes âgées de l’hôpital gériatrique de Fourvière, que j’ai pu découvrir le programme « Les chansons d’ma vie ».
Deux titres, habituellement choisis par les patients, sont interprétés par un duo de clown, un spectacle d’environ une heure se tisse autour de ces chansons. Cette fois-ci, ce sont exceptionnellement les soignants qui ont choisi les titres.
« Toi plus moi » de Grégoire et « Le Tourbillon » de Jeanne Moreau ont fait vibrer les cœurs des patients et des soignants. Certains dansent, d’autres se souviennent, tous se connectent l’instant d’une chanson.

Ces deux premières observations m’ont beaucoup touchée.
Imaginatif, sensible, débridé, naviguant entre réel et imaginaire, le clown a le pouvoir de toucher chaque personne dans son propre univers. Parce qu’il incarne un « ailleurs », il est possible de vivre et d’imaginer le monde autrement, de s’autoriser à être avec ses rêves.

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Jefaisundon