25 ans de partenariat fertile avec les équipes de soins pour œuvrer ensemble au bien-être des patients et résidents, des soignants et des aidants, c’est l’aventure de l’association VIVRE AUX ECLATS depuis toutes ces années.
Si les équipes de soins trouvent en la venue des clowns des ressources nouvelles pour enrichir la prise en charge des patients et la relation avec ces derniers, ils sont à leur tour un soutien indispensable pour les artistes.
C’est accompagnés par les soignant-e-s et en s’appuyant sur leurs connaissances des patients que les clowns peuvent entrer en relation de façon juste et respectueuse avec les personnes et adapter au mieux leur jeu en fonction de la singularité et des pathologies de chacun.
La présence du personnel aux côtés des clowns facilite la relation, donne confiance et participe à donner une image plus joyeuse des lieux de soins.
Pour que cette collaboration soit efficiente, l’association VIVRE AUX ECLATS a mis en place des outils et des temps d’échange : avant chaque visite les comédiens ont une relève avec le personnel ; en fin de journée ce sont eux qui font part de leur regard aux soignants au cours d’une transmission retour. Au milieu et à la fin de chaque programme, personnel et artistes se réunissent pour faire un bilan du projet et l’adapter si besoin est.
Cette collaboration passe par une complicité et une connaissance réciproque des métiers et fonctions de chacun. Des temps plus conviviaux comme des cafés-clowns ou des Journées Soin-Tsoin permettent des échanges informels et des partages joyeux qui créent des liens forts et une connivence au service des patients.
Perrine Rouland, alias Paupiette, la petite dernière de l’équipe des clowns de VIVRE AUX ECLATS qu’elle rejoint en 2019, nous partage avec enthousiasme sa découverte du monde médical.
« En tant que clown à l’hôpital, j’ai découvert le monde hospitalier et le personnel soignant. Une belle surprise ! Ce sont des gens formidables qui, majoritairement, sont très en lien avec les clowns et très friands de leur joyeuse folie. J’ai remarqué que ce que les clowns apportent aux patients les touche, parce qu’ils les aiment. Et c’est bien un point commun que nous avons avec eux : nous faisons ce métier avec le cœur, sinon ça ne marche pas. Il y a dans ces établissements de soins, bien des clowns en blouse blanche et sans nez rouge ! Je n’avais pas assez conscience de cela avant. J’ai une très grande estime pour ces gens là ! »
Crédit photo : Edgar Barraclough
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Jefaisundon
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